Ah mes Amis ...
C'est après avoir passé un après-midi de répète endiablée (j'avions pas joué d'puis 3 s'maines alors t'imagines comme j'avais les baguettes énervées...) que Pouli et moi-même posons nos fesses délicates dans l'auto qui me sert de moyen de transport.
Direction Versailles, le dernier album du Boss dans l'poste et roule ma poule. C'est au bout d'une dizaine de minutes de roulage qu'une vibration se fait sentir entre mes guiboles...
ALLO !
Et v'la t'y pas mon Bru qui m'demande ou j'en suis.
On arrive mon lapin, nous serons près de toi dans une dizaine de minutes mais au fait, où est-tu ?
Dans l'Bassin d'Neptune me répond ce dernier. Si c'est pas balot, on a même pas prévu une serviette de bain ...
Garage du véhicule tranquillou rue Carnot à deux minutes à pinces du théâtre et direction (à pinces donc, tu suis bourdil !) eul'Bassin d'Neptune. Maître Bru nous y attend en compagnie de Romaric et de sa Lilly.
Bien l'bonjour M'sieur dames, kestuboua ?
Romaric et Lilly au coca donc
, mon Bru, comme d'hab, à la Leffe, Mââme NiKo et Tonton, bah, un Kir ... On s'refait pas hein !
C'est pas tout ça mais on va p't'être se mettre un p'tit truc dans l'bide avant d'aller choyer nos esgourdes. Maître Bru opte pour un sandwich Club avec de la vrai baguette (v'la l'sandwich club !!!) Romaric et Lilly, que dalle vu qu'avec leur boisson d'américain, ils ont déjà des trous dans l'estom, Mââme NiKo et Tonton prennent une pizza alsacienne (ch'sais pus comment on appelle ça, flammkush kekchoz) acompagné du quart de blanc alsaco qui va bien. Après deux ou trois Burps, les fumeurs ont les poumons qui grattent alors Romaric et moi sortons afin d'calmer la gratouille.
Retrouvailles devant le théâtre,entrée dans l'théâtre, et là : PIPIIIIIIIIIIIIIIIII !!!
C'est parti en directions des chichman, pauvres de nous il n'y en a qu'un, alors on queute quand soudain, sonnerie d'alarme propre à tout bon théâtre qui s'respecte, si on se bouge pas un peu les fesses, on va louper l'début. Egoutage rapide donc et retour sur nos sièges très accueillants.
Arrivée de l'équipe sous les applaudissements, installation de chacun à sa place respective et Gildas balance la sauce pour quelque chose qui me semble nouveau.
C'est parti pour 1h40 de bonheur.
Le Boss nous dira lui-même que les arrangements ont été revus, ce qui modifie quelque peu les morceaux, avec un p'tit kekchoz en plus, pas plus speed mais pas moins non plus, tu vois ?
C'est quand Franck attaque avec son ta tin to ta tin to ta tin to ta tin to ta tin que je pince ma moitié en lui conseillant de s'accrocher au siège car là, tout l'monde recule général'ment d'cinquante mètres (au moins !) Et ben ça n'a pas loupé, j'me suis r'trouvé encore une fois au fond ...
Moi je dis : le Boss, il est trop fort. Aérien, clinique, chirurgicale qu'elle est la précision !
En plus, bon comme le pain, encore des remerciements au public de venir, payer sa place, ce qui coute "un peu d'blé" comme il dit, payer une nounou pour ceux qu'en on besoin, tout ça quoi ...
Ceux qui n'ont que l'image de la NS voient le personnage sous un angle vraiment différent, j'en veux pour preuve mon voisin de droite qui me disait que parfois, MAnu était pas mal au dessus de ses pompes et patati et patata. Le VRAI personnage est là, sur scène, derrière ses fûts.
Rappel de bon alois, allumage des feux et retour dans le hall du théâtre où nous patientons comme de bons enfants qui attendent le père Noël. Et ben tu sais quoi, on a vu personne, même pas l'BEn resté planqué dans la loge de peur de s'faire ramoner pour ne pas avoir amené sa boutanche !!!
Pô trop grave, ce sera pour la prochaine, hein BEn !!!
Romaric et Lilly nous ont quitté pour aller soigner leurs plaies à l'estomac et, la soif étant comme les lumières de la salle, de retour donc, nous sortons pour aller s'en jeter une dernière dans le rad d'à côté, plein comme un oeuf (le rad hein, nous on avait rien bu !).
Nous nous sommes donc quitté là, avec encore de belle images et de très bonnes sonorités dans la tête.
Eh Boss, tu r'mets ça quand ???
Tonton NiKo aux